Notre histoire
L’histoire des liens immarescibles,
traversant âges et générations
40 ans du Café Cherrier. Le restaurant de la faune créatrice du Québec. L’histoire de Jacques Boisseau et ses acolytes artistiques.
On peut aisément dire que dans la vie de Boisseau il y a le avant-Cherrier et le depuis.
Évaluateur immobilier à la base, puis statisticien dans la fonction publique, à 30 ans il vend son actif et ouvre l’un après l’autre, des cafés-terrasses dans les deux métropoles de la province : La Cour de Québec et La Cour de Montréal.
Ce bagage unique mènera l’homme, dont l’ancêtre s’est établi à Verchères en 1670, à placer son restaurant en plein cœur de la ville. Un lieu de choix.
Cela débute en 1981 lorsqu’il tombe nez-à-nez avec la perle architecturale abritant le coin St-Denis et la rue Cherrier.
Boisseau avait connu les quartiers de spectacle comme la rue St-Jean de Québec et le Quartier Latin à Montréal. Il décide de se poser avoisinant le renommé Carré St-Louis. Une localisation qu’il est content d’avoir visé.
Le Plateau, à cette époque, c’était un quartier populaire. Nombreux artistes et personnalités y élisent domicile, et au Carré comme au Café, ça jase, ça chante, ça joue des airs. Ça raconte un peu l’histoire de la vie. La poésie est dans l’air depuis le temps de Nelligan. C’est ainsi que le Café deviendra l’antre des intellectuels du coin.
Ce sont ces créateurs qui insufflent encore aujourd’hui la vie au Cherrier familial. Ces liens indestructibles ont traversé le temps. Des œuvres de tout type foisonnent autour, diverses disciplines, allant de la sculpture au cinéma. Le titre du roman La Serveuse du Café Cherrier d’Yves Beauchemin en dit quelque chose. On peut aussi penser aux tableaux évocateurs de Miyuki Tanobe, de Claude Théberge pour n’en nommer que quelques uns.
Le Café Cherrier est plus qu’un restaurant, c’est une aventure familiale qui a nourri et s’est nourri de son entourage brillant. Pour Jacques, l’implication de la famille représente un pilier crucial. Il a encouragé ses enfants et leurs partenaires à prendre part activement au fil des années. Et même après la perte douloureuse de son fils aîné, en 2019, l’esprit d’entreprise et le dévouement d’Alexandre continuent d’inspirer le fonctionnement quotidien du Café Cherrier, véritable institution montréalaise bien fréquentée.
L'équipe dévouée du restaurant Café Cherrier est au cœur de son charme. Avec un engagement indéfectible, elle a contribué de manière significative au succès de l'établissement, incarnant l'essence des liens durables qui ont traversé les générations. Leur dévouement, combiné à l'implication active de la famille Boisseau, a fait du Café non seulement un restaurant, mais aussi une institution familiale.
[La vie au Cherrier c’est]
“un spectacle qu’on répète tous les jours, (...) et j’aime encore le show”
-Jacques Boisseau